Un matelas, une couverture de survie, une table. Posés en plein milieu de l’église du Vieux St-Etienne, les maigres biens de Jamal offrent un décor pittoresque au lieu. Réfugié syrien, condamné à vivre sous un pont en attendant d’obtenir ses papiers, il nous plonge dans la solitude de son errance. On l’observe dans ses gestes quotidiens, au fil de ses rencontres indésirées. Cette pièce développe toute la précarité et les dangers qu’offrent cette vie de vagabond. La maîtrise de son destin lui a été arrachée, la pièce est tout en longueur, marquée par une attente instable. Les protagonistes s’enchaînent, tournent autour de son matelas, chacun posant un jugement sur lui.
http://www.festival-mythos.com/blog/2017/04/09/sous-le-pont-la-solitude/?fbclid=IwAR0K0FSHjaZd10XXt6YHtA2BE3Rwpx5zCBC03YkQb0zFt9nsXTvO3Cxw8aA
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